En dépit d’une véritable guerre médiatique qui s’est déclenchée autour de la problématique de savoir « qui est réellement auteur des massacres qui s’effectuent en ville et territoire de Beni », les différentes personnalités s’indexant mutuellement en se jetant des pierres mutuellement ; l’extermination du peuple NANDE se poursuit dans toute quiétude, et ces « égorgeurs » sont loin d’arrêter leur entreprise criminel.
En effet, selon certaines sources locales soutenues par celles de la société civile, territoire de Beni, dans la soirée de vendredi 14 novembre 2014, ces massacreurs ont débarqué dans le groupement MANZALI collectivité de Beni-Mbau vers KAINAMA dans la localité de MATAMBYA, massacrant 6 personnes à coups de machettes et fusils, blessant plusieurs autres qui aujourd’hui luttent entre la mort et la vie, ceci portant à 130 les personnes déjà égorgées depuis le début du mois de novembre 2014.
Selon ces mêmes sources, les FARDC auraient pourchassés ces génocidaires, qui seraient des ADF/NALU, et tués 4 parmi eux ; un civil a été blessé par balle.
La liste des victimes de ces massacres ne fait que s’alourdir, sous la barbe impuissante de ce gouvernement qui a dans sa mission régalienne la sécurité des personnes et de leurs biens.
D’aucun se demande, pourquoi les promesses que le chef de l’Etat Joseph KABILA lors de son passage à Beni tardent à être appliquées, promesses selon lesquelles, une attention particulière serait urgemment orienté sur le territoire et ville de Beni pour finalement mettre fin à ce cycle des massacres qui se commettent dans les coins et recoins de la ville de Beni.
Est-ce que vraiment ce sont les moyens en munitions, en hommes en matériels de guerre qui manquent pour finalement soient neutralisés ces « égorgeurs » ?, ou soit simplement il s’agit d’une complicité pure et simple ?, autant des questions qui ne trouvent des réponses , restent suspendues que les lèvres des pauvres citoyens martyrisée de cette partie de la RDC.
La coordination de la Véranda MUTSANGA, exige l’implication immédiate et non conditionnelle du gouvernement de Kinshasa dans la pacification totale et définitive de Beni ville et Beni territoire, car le Gouvernement de Kinshasa est entrain de consommé l’infraction de « non assistance aux personnes en danger » qui risque de s’assimilé à un silence complice.
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