Butembo : 17 ans après, certains responsables des massacres de KIKYO circulent librement.
Cette impunité que caractérise la vie au quotidien en République démocratique du Congo, positionne les uns comme des intouchables face aux autres qui sont sans défenses, et cela dans presque tous les secteurs de la vie.
14 avril 1998, 14 avril 2015, 17 ans déjà jours pour jours que, les militaires de l’AFDL avaient commis des massacres ignobles en ville de Butembo, une ville située en province du Nord Kivu. En cette date, une centaine des pauvres citoyens sans défenses avaient été enterrés vivants, d’autres écrasés volontaire par des charres de combats apres avoir les entassés par terre, et plusieurs autres fusillés et entassés dans des fosses communes sur la colline de KIKYO, dans des cimetières officielles et d’autres enterrés dans leurs parcelles par les services de la croix rouges, œuvre criminels des militaires gouvernemental de cette époque.
Pour un petit rappelle, suite aux différentes incursions des miliciens mai mai dans les camps des militaires, c’est ainsi que, les militaires de l’AFDL avaient organisé une véritable expédition de la mort contre les habitants de Butembo en guise des représailles sous prétexte que ces miliciens mai mai étaient fils de Butembo et que ce sont les habitants de Butembo qui les cachaient dans leurs maisons.
A cet effet, les habitants de Butembo avaient été enfermés dans leurs maisons pendant 4 jours durant, toute personne qui pourrait sortir de sa maison, était automatiquement considéré comme milicien mai mai, comme ennemis ( ADUI) !
C’est à cette occasion que les militaires pénétraient maison par maison pour y soutirer toute personne de sexe masculin et aller le massacrer, sous prétexte qu’ils étaient des miliciens. Dans cet atmosphère de terreur et de désolation, plusieurs personnes avaient péris et 17 ans après, rien n’a été fait pour arrêter les coupables moins encore songer à des éventuels réparations des traumatismes que les victimes continuent à subir.
C’est ainsi, que, les victimes survivantes de ces massacres abandonnées pour leur triste sort ne savent pas à quel saint se vouer ; on se souviendra que, les familles qui avaient été arrachées brutalement de leurs responsables sont jusqu’à nos jours en débandade, sans espoir ; cet situation avait occasionné plusieurs veuves et orphelins, qui aujourd’hui suite à leur abandon constitue un danger social imminent. Aucune réparation n’a jamais été entrevue, et comme, ces massacres avaient été commis avant la création de la CPI, aucun espoir pour les victimes.
Certains responsables militaires comme civils qui étaient aux affaires à cette époque, circulent librement sans être inquiétés.
Le cours pénal international pour la RDC afin de juger les auteurs des graves violations commises en RDC avant la création de la CIP ( 2000 ans ) reste d’extrême urgence !
A suivre.
Véranda Mutsanga.
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Cette impunité que caractérise la vie au quotidien en République démocratique du Congo, positionne les uns comme des intouchables face aux autres qui sont sans défenses, et cela dans presque tous les secteurs de la vie.
14 avril 1998, 14 avril 2015, 17 ans déjà jours pour jours que, les militaires de l’AFDL avaient commis des massacres ignobles en ville de Butembo, une ville située en province du Nord Kivu. En cette date, une centaine des pauvres citoyens sans défenses avaient été enterrés vivants, d’autres écrasés volontaire par des charres de combats apres avoir les entassés par terre, et plusieurs autres fusillés et entassés dans des fosses communes sur la colline de KIKYO, dans des cimetières officielles et d’autres enterrés dans leurs parcelles par les services de la croix rouges, œuvre criminels des militaires gouvernemental de cette époque.
Pour un petit rappelle, suite aux différentes incursions des miliciens mai mai dans les camps des militaires, c’est ainsi que, les militaires de l’AFDL avaient organisé une véritable expédition de la mort contre les habitants de Butembo en guise des représailles sous prétexte que ces miliciens mai mai étaient fils de Butembo et que ce sont les habitants de Butembo qui les cachaient dans leurs maisons.
A cet effet, les habitants de Butembo avaient été enfermés dans leurs maisons pendant 4 jours durant, toute personne qui pourrait sortir de sa maison, était automatiquement considéré comme milicien mai mai, comme ennemis ( ADUI) !
C’est à cette occasion que les militaires pénétraient maison par maison pour y soutirer toute personne de sexe masculin et aller le massacrer, sous prétexte qu’ils étaient des miliciens. Dans cet atmosphère de terreur et de désolation, plusieurs personnes avaient péris et 17 ans après, rien n’a été fait pour arrêter les coupables moins encore songer à des éventuels réparations des traumatismes que les victimes continuent à subir.
C’est ainsi, que, les victimes survivantes de ces massacres abandonnées pour leur triste sort ne savent pas à quel saint se vouer ; on se souviendra que, les familles qui avaient été arrachées brutalement de leurs responsables sont jusqu’à nos jours en débandade, sans espoir ; cet situation avait occasionné plusieurs veuves et orphelins, qui aujourd’hui suite à leur abandon constitue un danger social imminent. Aucune réparation n’a jamais été entrevue, et comme, ces massacres avaient été commis avant la création de la CPI, aucun espoir pour les victimes.
Certains responsables militaires comme civils qui étaient aux affaires à cette époque, circulent librement sans être inquiétés.
Le cours pénal international pour la RDC afin de juger les auteurs des graves violations commises en RDC avant la création de la CIP ( 2000 ans ) reste d’extrême urgence !
A suivre.
Véranda Mutsanga.
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