Nord Kivu : Des tensions interethniques pointent à l’horizon.
Si rien n’est fait, on risque d’assister au cycle infernal des tensions interethniques en province du nord Kivu et en province orientale.
Les vieux démons des conflits ethniques, qui pourtant étaient en sommeil, se réveillent timidement suite aux massacres qui continuent à se perpétrer sous l’œil impuissant des autorités tant urbaines, provinciales que nationales.
En effet, depuis le début du mois d’octobre 2014, les pauvres citoyens congolais habitants de Beni territoire et de Beni ville, sont entrain d’être massacrés à coups des machettes, couteaux haches,…. curieusement, même les agents de l’ordre sont enregistrés parmi les victimes.
C’est pourquoi, ne sachant pas à quel saint se vouer, les habitants tentent de se prendre en charge en surveillant tout mouvement suspect.
Dans ce contexte, plus de 45 sujets HUTU ont été appréhendés par les habitants de Butembo au parking Butembo-Goma en date du 04/11/2014, qui se disaient en provenance de Kalehe, Masisi, Ruchuru …. en partance pour Eringeti et Boga en province orientale, selon eux c’est à la recherche des terres fertiles, ces derniers en possession des feuilles de route, chose qui étonne plus d’un se demandant si pour voyager dans son propre pays faudrait-il une feuille de route.
Les jours passés, 4 sujets HUTU avaient été appréhendés par des habitants en ville de Beni au parking Beni-Oicha, et lorsque les habitants faisaient une fouille systématique, l’un d’entre eux voulaient prendre le large, les habitants l’ont ainsi pourchassé criant « aux égorgeurs », maîtrisé, il a été mortellement tabassé et mis au feu ; rouge de colère, les habitants sont tombé dans l’anthropophagie en consommant la chaire de ce sujet HUTU. Quelque jours après,, l’autorité provinciale, déclarera que ce dernier était un innocent.
En ville de Butembo, une fois on ne parle pas la langue de la région, on fait déjà sujet des doutes et des contrôles par les habitants, qui décidément ne veulent pas se faire surprendre par ces égorgeurs », c’est ainsi qu’en date du 05/11, un groupe des gens a été appréhendé au niveau du bar « la PAYOTE » de l’opérateur économique VYAMBWERA, par les habitants qui se disent veiller à tout mouvement suspect , et n’eu été l’intervention des agents de l’ordre on assisterait au pire. Dans ce dernier cas, l’autorité a déclaré qu’il était question des congolais en provenance de Goma et Bukavu en partance pour la province oriental pour leurs affaires.
Autant des cas qui ne trompent pas, démontrant qu’un conflit interethnique pointe à l’horizon. Ce qui est vrai, ‘est que ce sont surtout les sujets rwandais et /ou rwandophones qui sont cibles d’une haute surveillance, étant donné que les égorgeurs seraient la coalition de certains ADF-NALU en débandade, l’ex milicien LOCAL DEFENSE, ex M23, FDLR …. Sous la casquette des ADF NALU pour vouloir voiler la vari face de ces « égorgeurs », avec une complicité probable de certaines autorités.
Ainsi, des cas isolés, seraient entrain de vouloir se généraliser sur toutes les tribus, prétextant que c’est tel tribu ou tel autre qui serait auteur des massacres perpétrés et quel tel ou tel autre ferait une chasse au sorcier de tel ou tel tribu.
Les habitants, les autorités locales, provinciales nationale ainsi que la communauté internationale, chacun à son niveau doit faire de tout son mieux pour que l’Est de la RDC ( Nord Kivu, Sud Kivu et la province orientale) ne retombent pplus dans le cycle des violences qu’on peut pourtant prévenir.
L’heure est tellement sensible, évitons de céder à toute manipulation.
Enfin, la coordination de la véranda MUTSANGA, dénonce les appels et attaques contre certaines personnes, notamment celles appartenant aux HUTU et TUTSI, lesquelles attaques risqueraient de plonger la région dans les communautés conflits interethniques que personne ne saura contrôler. Elle recommande aux autorités de veiller aux mouvements populations et de se rassurer que tout déplacement ne puisse apparaître comme l'expression d'une stratégie visant le glissement des populations dans les parties inoccupées de la province orientale sans aucune mesure d'encadrement.
[email protected]
Si rien n’est fait, on risque d’assister au cycle infernal des tensions interethniques en province du nord Kivu et en province orientale.
Les vieux démons des conflits ethniques, qui pourtant étaient en sommeil, se réveillent timidement suite aux massacres qui continuent à se perpétrer sous l’œil impuissant des autorités tant urbaines, provinciales que nationales.
En effet, depuis le début du mois d’octobre 2014, les pauvres citoyens congolais habitants de Beni territoire et de Beni ville, sont entrain d’être massacrés à coups des machettes, couteaux haches,…. curieusement, même les agents de l’ordre sont enregistrés parmi les victimes.
C’est pourquoi, ne sachant pas à quel saint se vouer, les habitants tentent de se prendre en charge en surveillant tout mouvement suspect.
Dans ce contexte, plus de 45 sujets HUTU ont été appréhendés par les habitants de Butembo au parking Butembo-Goma en date du 04/11/2014, qui se disaient en provenance de Kalehe, Masisi, Ruchuru …. en partance pour Eringeti et Boga en province orientale, selon eux c’est à la recherche des terres fertiles, ces derniers en possession des feuilles de route, chose qui étonne plus d’un se demandant si pour voyager dans son propre pays faudrait-il une feuille de route.
Les jours passés, 4 sujets HUTU avaient été appréhendés par des habitants en ville de Beni au parking Beni-Oicha, et lorsque les habitants faisaient une fouille systématique, l’un d’entre eux voulaient prendre le large, les habitants l’ont ainsi pourchassé criant « aux égorgeurs », maîtrisé, il a été mortellement tabassé et mis au feu ; rouge de colère, les habitants sont tombé dans l’anthropophagie en consommant la chaire de ce sujet HUTU. Quelque jours après,, l’autorité provinciale, déclarera que ce dernier était un innocent.
En ville de Butembo, une fois on ne parle pas la langue de la région, on fait déjà sujet des doutes et des contrôles par les habitants, qui décidément ne veulent pas se faire surprendre par ces égorgeurs », c’est ainsi qu’en date du 05/11, un groupe des gens a été appréhendé au niveau du bar « la PAYOTE » de l’opérateur économique VYAMBWERA, par les habitants qui se disent veiller à tout mouvement suspect , et n’eu été l’intervention des agents de l’ordre on assisterait au pire. Dans ce dernier cas, l’autorité a déclaré qu’il était question des congolais en provenance de Goma et Bukavu en partance pour la province oriental pour leurs affaires.
Autant des cas qui ne trompent pas, démontrant qu’un conflit interethnique pointe à l’horizon. Ce qui est vrai, ‘est que ce sont surtout les sujets rwandais et /ou rwandophones qui sont cibles d’une haute surveillance, étant donné que les égorgeurs seraient la coalition de certains ADF-NALU en débandade, l’ex milicien LOCAL DEFENSE, ex M23, FDLR …. Sous la casquette des ADF NALU pour vouloir voiler la vari face de ces « égorgeurs », avec une complicité probable de certaines autorités.
Ainsi, des cas isolés, seraient entrain de vouloir se généraliser sur toutes les tribus, prétextant que c’est tel tribu ou tel autre qui serait auteur des massacres perpétrés et quel tel ou tel autre ferait une chasse au sorcier de tel ou tel tribu.
Les habitants, les autorités locales, provinciales nationale ainsi que la communauté internationale, chacun à son niveau doit faire de tout son mieux pour que l’Est de la RDC ( Nord Kivu, Sud Kivu et la province orientale) ne retombent pplus dans le cycle des violences qu’on peut pourtant prévenir.
L’heure est tellement sensible, évitons de céder à toute manipulation.
Enfin, la coordination de la véranda MUTSANGA, dénonce les appels et attaques contre certaines personnes, notamment celles appartenant aux HUTU et TUTSI, lesquelles attaques risqueraient de plonger la région dans les communautés conflits interethniques que personne ne saura contrôler. Elle recommande aux autorités de veiller aux mouvements populations et de se rassurer que tout déplacement ne puisse apparaître comme l'expression d'une stratégie visant le glissement des populations dans les parties inoccupées de la province orientale sans aucune mesure d'encadrement.
[email protected]