A
l’ultime question de savoir s’il vaut mieux d’être aimé que craint, la Véranda
MUTSANGA répond qu’il est préférable d’être craint si l’on doit manquer de
l’un de deux. Si le fait accuse, le résultat excuse. Concrètement, y a-t-il,
par impossible, une personne non au courant du zèle salvateur de la Véranda
MUTSANGA ?
La Véranda MUTSANGA, un état d’esprit, une philosophie, un modus vivendi, est au delà d’une simple idéologie dans laquelle la population décide plus que vitalement de se prendre en charge.
A part que, le peuple (Papa, Maman, Frères et Soeurs…) devient acteur incontournable pour sa propre sécurité et développement, il aura revêtu ipso facto la glorieuse étiquette de combattant de la liberté et du changement.
Or, il s’avère que rester sans rien faire c’est autant suscidaire qu’impardonnable pour l’avenir. Encore que tous, nous ne sommes pas sans savoir que dans une situation près de l’injustice comme celle de l’insécurité, tenir une position de neutralité pour ne rien dire d’inertie, fait penser à la traîtrise et à la complicité. Et que dirons-nous aux générations futures par rapport à l’insécurité qui a rongé la ville pendant plusieurs décennies. Consécutivement à cette démission de l’Etat la Véranda MUTSANGA, s’assigne,
v Sur le plan développement : prône une auto prise en charge pour un changement de mentalité appliquée et une sensibilisation aux valeurs les plus partagées dans le « Droit humanitaire » comme la culture de revendiquer ses droits. Nous ne le savons que trop, devant un Etat qui s’adonne et qui s’évertue plus à rechercher ce que sa population lui doit (impôt, taxe, patente…), oubliant ses obligations envers cette dernière comme la
Protection. Si non, que devient donc un Etat sans souci (avéré) de développement ?
v Sur le plan sécurité : la grande Véranda a délibérément choisi d’emprunter la pente la plus glissante qu’est la sécurité. Pour ne pas laisser la population à la merci des criminels, des chevronnés bandits et des escrots, la « structure tactique » reste convaincue que du domaine de sécurité il n’y a pas d’acteur et d’observateur. Précisons, pour ce , que (chez nous), c’est une rège d’or, une vie, un appel et un rôle à jouer par chacun à tous les niveaux.
De ce qui est de notre modus opérandi, quelques stratégies nous servent sans faille de fil d’Ariane dans ce Dédale de problèmes aussi développemental que sécuritaire.
1) La stratégie de filature : celle consistant à suivre le mouvement de toute personne paraissant suspecte. La Véranda s’exerce à détecter, avec chacun des habitants, et à savoir exactement les occupations quotidiennes des nouveaux venus au quartier jusqu’aux « deux maisons ».
2) La vigilance : une culture du veilleur et de l’éveilleur de cette population délaissée depuis. Apprendre à ne pas dormir sur ses lauriers. Ainsi, savons-nous que rien ne doit être négligé pour ainsi assurer d’avoir
creusé à fond tout mal qui hanterait la population. Et ici, on append à rapporter chacun de tout le monde dans ce précieux service de renseignement, dans le respect de la loi de maintien de bonne relation (amicale, de bon voisinage…).
3) La stratégie d’alerte : qui va jusqu’à nous exiger un contrôle méticuleux après toute suspission. Là, on ne reste pas sans faire le « feed back » à une information suspecte. Il faut passer l’information directement sans en négliger d’avance l’impact ; une grande analyse qui permet aux voisins entre eux toute forme de suspission.
4) Se débarrasser de la peur : une façon savante d’éviter l’inaction et de prendre à bras le corps même ce qui semble monstre.
En compendium, admettons que si un certain acharnement a malencontreusement été dirigé contre cette « Moïse de Véranda » c’est suite à la non ou mauvaise appréhension de ce monumental apport.
Dirigeants et dirigés, sûrs et confiants d’avoir entré ces principes les mieux appris, mobilisons nous pour la sensibilisation de ces derniers. Même le chef de l’Etat JKK nous y appelle.
Que ceux qui se retrouvent dans ces humbles lignes acceptent à tout le moins qu’il n’appartient qu’à ceux qui sont placés dans la plaine de dessiner la montagne. Ça, un acquis !
Jean-Paul VAHULENE
Tembos YOTAMA
La Véranda MUTSANGA, un état d’esprit, une philosophie, un modus vivendi, est au delà d’une simple idéologie dans laquelle la population décide plus que vitalement de se prendre en charge.
A part que, le peuple (Papa, Maman, Frères et Soeurs…) devient acteur incontournable pour sa propre sécurité et développement, il aura revêtu ipso facto la glorieuse étiquette de combattant de la liberté et du changement.
Or, il s’avère que rester sans rien faire c’est autant suscidaire qu’impardonnable pour l’avenir. Encore que tous, nous ne sommes pas sans savoir que dans une situation près de l’injustice comme celle de l’insécurité, tenir une position de neutralité pour ne rien dire d’inertie, fait penser à la traîtrise et à la complicité. Et que dirons-nous aux générations futures par rapport à l’insécurité qui a rongé la ville pendant plusieurs décennies. Consécutivement à cette démission de l’Etat la Véranda MUTSANGA, s’assigne,
v Sur le plan développement : prône une auto prise en charge pour un changement de mentalité appliquée et une sensibilisation aux valeurs les plus partagées dans le « Droit humanitaire » comme la culture de revendiquer ses droits. Nous ne le savons que trop, devant un Etat qui s’adonne et qui s’évertue plus à rechercher ce que sa population lui doit (impôt, taxe, patente…), oubliant ses obligations envers cette dernière comme la
Protection. Si non, que devient donc un Etat sans souci (avéré) de développement ?
v Sur le plan sécurité : la grande Véranda a délibérément choisi d’emprunter la pente la plus glissante qu’est la sécurité. Pour ne pas laisser la population à la merci des criminels, des chevronnés bandits et des escrots, la « structure tactique » reste convaincue que du domaine de sécurité il n’y a pas d’acteur et d’observateur. Précisons, pour ce , que (chez nous), c’est une rège d’or, une vie, un appel et un rôle à jouer par chacun à tous les niveaux.
De ce qui est de notre modus opérandi, quelques stratégies nous servent sans faille de fil d’Ariane dans ce Dédale de problèmes aussi développemental que sécuritaire.
1) La stratégie de filature : celle consistant à suivre le mouvement de toute personne paraissant suspecte. La Véranda s’exerce à détecter, avec chacun des habitants, et à savoir exactement les occupations quotidiennes des nouveaux venus au quartier jusqu’aux « deux maisons ».
2) La vigilance : une culture du veilleur et de l’éveilleur de cette population délaissée depuis. Apprendre à ne pas dormir sur ses lauriers. Ainsi, savons-nous que rien ne doit être négligé pour ainsi assurer d’avoir
creusé à fond tout mal qui hanterait la population. Et ici, on append à rapporter chacun de tout le monde dans ce précieux service de renseignement, dans le respect de la loi de maintien de bonne relation (amicale, de bon voisinage…).
3) La stratégie d’alerte : qui va jusqu’à nous exiger un contrôle méticuleux après toute suspission. Là, on ne reste pas sans faire le « feed back » à une information suspecte. Il faut passer l’information directement sans en négliger d’avance l’impact ; une grande analyse qui permet aux voisins entre eux toute forme de suspission.
4) Se débarrasser de la peur : une façon savante d’éviter l’inaction et de prendre à bras le corps même ce qui semble monstre.
En compendium, admettons que si un certain acharnement a malencontreusement été dirigé contre cette « Moïse de Véranda » c’est suite à la non ou mauvaise appréhension de ce monumental apport.
Dirigeants et dirigés, sûrs et confiants d’avoir entré ces principes les mieux appris, mobilisons nous pour la sensibilisation de ces derniers. Même le chef de l’Etat JKK nous y appelle.
Que ceux qui se retrouvent dans ces humbles lignes acceptent à tout le moins qu’il n’appartient qu’à ceux qui sont placés dans la plaine de dessiner la montagne. Ça, un acquis !
Jean-Paul VAHULENE
Tembos YOTAMA